L’église d’Avessac, l’histoire d’une transformation

L’église d’Avessac avait, semble-t-il, à l’origine la forme d’une croix orientée vers le levant. Les quatre piliers qui entourent aujourd’hui l’autel dateraient du XIIIème ou XIVème siècle, constituant les plus anciens éléments architecturaux de l’édifice, avec le transept nord dédié à la vierge qui date du XVème siècle. Un premier bas côté fut construit au nord à une époque inconnue.

En 1840 d’importants travaux sont engagés: on rallonge le choeur de l’église pour lui donner les dimensions actuelles, un bas côté est construit au sud et un nouveau clocher est élevé à la place de l’ancien, démonté à la suite d’un incendie.
C’est à l’occasion de ces travaux qu’est découvert le sarcophage qu’on peut voir aujourd’hui à l’extérieur. Le cimetière était d’ailleurs à l’origine, implanté autour de l’église, dans un espace entouré de murs plus ou moins entretenus, appelé « enclos » et qui était comme l’extension extérieure de l’église, tous les paroissiens ne pouvant être enterrés à l’intérieur comme le voulait la tradition chrétienne. Les morts y étaient entassés, sans attendre leur totale décomposition. On se plaignait d’ailleurs, à Avessac, des « odeurs infectantes et exhalaisons fétides ». Une épidémie due aux émanations du cimetière désole Avessac et ses environs en 1785. En 1844 on le déplace là où il se trouve aujourd’hui, sur un terrain donné par Hyppolite Salentin, propriétaire du Pordor et maire de la commune.

Le temps passe et l’église peu à peu se dégrade, à tel point qu’elle menace, dans les années trente, de tomber en ruine et qu’elle devient un danger public. On songe alors un temps à la démolir et des plans sont dressés pour la construction d’un nouvel édifice.
C’est alors que l’abbé Rousseau, curé de la paroisse et porteur du projet, donne sa démission et que l’abbé Alix le remplace. Celui-ci reprend le dossier mais rejette d’entrée de jeu la proposition de son prédécesseur. Il propose alors à Charley Roy, nouvellement élu maire d’Avessac en 1937, de faire appel à René Ménard qui travaille déjà comme architecte pour Monsieur de la Feronay et que l’abbé Alix connaît bien. L’idée séduit d’autant plus  Charley Roy qu’il s’agit de son beau-frère et qu’il se fie assez à ses compétences professionnelles.

                                                               L’église avant 1937

« René Ménard vint sans tarder sur les lieux et estima qu’il serait dommage de démolir une église ayant un indéniable cachet. Le mieux était donc, à son avis, de lui conserver sa silhouette en la restaurant entièrement. Il se mit aussitôt à l’oeuvre et dressa les plans du nouvel édifice avec le talent que tout le monde lui connaissait et une rapidité que beaucoup ne lui connaissait pas ».
Les travaux débutent en 1938 et sont confiés à l’entreprise Epié de Plessé. On lance une souscription auprès des fidèles, les hommes se mobilisent pour faire des charrois bénévolement, une subvention du Conseil Général est obtenue avec le soutien de Monsieur Du Dresnay, maire de Fégréac et conseiller général du canton et la commune contracte un emprunt pour assurer le coût total du devis.

On construit tout d’abord à l’intérieur une cage fermée, ouverte sur le choeur, afin que l’exercice du culte puisse se poursuivre durant toute la période des travaux. La nef et les bas côtés sont ensuite démolis, tandis que le choeur, les transepts, le clocher et son porche sont conservés.


Une structure métallique composée de 6 piliers et d’une charpente est élevée. On habille ensuite chaque pilier de demi-lunes en béton, associées deux par deux et montées les unes sur les autres pour former les colonnes. Les murs sont élevés et la charpente couverte d’ardoises. On passe pour les bas côtés d’un jeu de quatre à trois pignons.

Le chantier avance vite, bénéficiant d’un hiver 38/39 particulièrement doux qui évite tout arrêt. Au printemps 1939 la nef et les bas côtés sont entièrement reconstruits et peuvent à nouveau accueillir du public.

Une seconde tranche est alors envisagée pour la remise en état du choeur et du bas de l’église. Mais en septembre de la même année éclate la guerre et tout projet est interrompu.

En 1943 le marquis Régis de l’Estourbeillon et son épouse, Maria Rozenne Rion du Roz offre à la paroisse le vitrail placé dans le transept droit. Il représente la mort de saint Joseph.
Mais il faut attendre le tout début des années cinquante pour voir une véritable reprise des travaux. Le choeur et l’abside de l’église sont remaniés en 1951. La baie du fond est bouchée pour accueillir le grand crucifix qui était avant dans la nef. Bouchées également les deux loges qui recevaient pour l’une Saint Pierre et pour l’autre Saint Paul. Un nouvel autel, plus proche de l’assistance, dont le style rappelle les arches de la nef, est installé dans le choeur et de nouveaux vitraux posés, en 1952, sur les quatre ouvertures restantes. Deux représentent Saint Pierre et Saint Paul et deux autres les fruits de la terre. La sacristie, située à gauche, est également reconstruite en 1951.

Le sens de l’église se trouve, le temps des travaux, inversé. Le prêtre officie alors dans le bas de l’église. Une nouvelle chaire trouve enfin sa place à droite en avant du choeur.
Plus tard, enfin, dans les années soixante, on pose les vitraux, signé Yves Dehais, situés dans les bas côtés de part et d’autre de la nef, et qui rappellent l’ existence des différentes frairies d’Avessac et de Saint-Nicolas de Redon.

Visite guidée

Le chœur

Les quatre gros piliers de part et d’autre de l’autel sont d’origine et dateraient du XIIIème ou XIVème siècle.
Le chœur présentait autrefois, avant 1950, un aspect bien différent. Le maître autel était situé au fond, le prêtre célébrant dos au public. Le ciel au fond du chœur était bleu ciel parsemé d’étoiles. Seules les stalles en bois sont restées en place.
L’actuel maître autel a été installé vers 1950 au temps de l’abbé Rondeau. Il renferme comme l’usage le veut, des reliques, celles de Saint Victorius, Saint Fructueux et Sainte Marguerite-Marie.

L’actuelle chaire date également des années 50. Elle a été sculptée par le célèbre sculpteur Jean  Fréour, de Batz sur mer.

Les vitraux proviennent de la société Loire-Chartres et datent de 1952. Les deux du fond représentent Saint Pierre avec les clefs du paradis, tirant un filet rempli de poissons avec au dessus de sa tête, une nef avec la tiare papale, et Saint Paul portant l’épée de sa décapitation avec au dessus de sa tête la colombe de l’Esprit-Saint. Les deux autres vitraux, identiques, représentent une gerbe de blé avec du raisin. Ils symbolisent le travail des hommes, le corps et le sang du Christ.

Transept sud ou chapelle Saint-Joseph

C’était la chapelle attitrée des propriétaires de Penhouet.  L’autel date du XVIIème siècle.

Il y avait à l’origine, dans la grande niche, une statue de Saint Joseph avec Jésus enfant. Cette statue a été transportée au cimetière par l’abbé Rondeau, curé d’Avessac entre 1945 et 1959, qui souhaitait se faire enterrer à Avessac sous la protection de Saint Joseph. Une niche en pierre du pays fut aménagée pour recevoir la statue. Plusieurs curés de la paroisse sont enterrés là.
Une statue polychrome de Sainte Anne a pris la place. Elle était placée à l’origine dans l’autre chapelle, côté nord.
A gauche une statue de Saint Eutrope, premier évêque de Saintes, en Charente-Maritime. Elle se trouvait autrefois dans l’ancienne chapelle du prieuré des sœurs d’Estival qui dépendait de l’abbaye Saint Sulpice de Rennes. A droite, se trouve un petit Christ glorieux.

La statuaire de l’église était autrefois beaucoup plus importante. Il y avait entre autres, les statues de Saint Michel et de Saint Sébastien qui étaient particulièrement vénérés dans les campagnes contre la maladie et pour la protection du bétail.

Le grand vitrail évoque la mort de saint Joseph entouré par la Vierge et le Christ. Au pied du lit, se trouvent les outils du charpentier. On aperçoit à l’horizon un ensemble de clochers et un calvaire breton. On lit l’inscription « Celui qui est gardien / de son maître / sera glorifié ». En bas à gauche l’inscription « Don du marquis Régis de l’Estourbeillon et de Maria Rozenne Rion du Roz, son épouse, 1943 » surmontée de leurs deux blasons. L’œuvre est signée L. Barillet.

Près de la porte d’entrée, on remarque un petit bénitier. Il date du moyen-âge. Il présente d’un côté la tête d’un personnage et de l’autre un colimaçon ou corne d’abondance.

Le bas-côté sud

On y découvre deux séries de quatre petits vitraux et deux grands, des œuvres du maître vitrier nantais Yves Dehais. Les petits datent des années 1960 et les deux grands sont de 1964.

Les anciens vitraux étaient composés de simples losanges blancs. On parle de grisaille.

Les huit petits vitraux représentent la frairie du bourg et celles de la lande, situées au sud de la commune. Ils représentent généralement un lieu particulier de la frairie évoquée ou bien une ressource du sol. Ils portent aussi , sauf exception, le nom de la frairie, le nom du saint patron, et le jour de sa fête.

Première série

– Saint Pierre et Saint Paul, patrons de la paroisse et du bourg. Le vitrail fait exception à la règle par ce qu’il représente. On y voit en effet les clefs de Saint Pierre et l’épée de Saint Paul. Il est signé YD (Yves Dehais) et ne porte aucune autre inscription que le nom des saints apôtres

– Sainte Urielle, Gohmen, 10 octobre. Le vitrail représente un dolmen surmonté d’une croix. On suppose qu’il existait autrefois un mégalithe près de Gaumain, de Gold-men, « vieille pierre », en vieux breton. Sainte Urielle aurait vécu au VIIème siècle. Elle était la sœur du roi breton Judicaël.

– Saint Julien l’Hospitalier, Tily, 9 janvier. Signé Yves Dehais, 1962. Le vitrail représente une palme, de laurier sans doute. Tily en vieux breton signifie « champ de laurier », ou « tilleul ». Saint Julien l’Hospitalier aurait vécu en Egypte à la fin du IIIème siècle et début IVème.

– Saint Germain, Linsac (village disparu), 26 juillet. Le vitrail représente un moulin à eau, celui du Moulin neuf qui est sur la frairie. Saint Germain vivait au Vème siècle. Il fut évêque d’Auxerre.

– Suit alors un premier grand vitrail dédié à Saint Germain. Il est représenté en évêque sur un bateau avec deux petits personnages. La scène évoque sans doute son voyage en Grande Bretagne où le pape l’avait envoyé pour une importante mission. Le vitrail est signé Yves Dehais.

Deuxième série

– Saint Martin, Gavressac, 16 février. Le vitrail représente trois pins, espèce végétale présente sur ce secteur. Saint Martin d’Armorique, Vème siècle, était l’ami dévoué de Saint Guénolé, ou Walay, fondateur de l’abbaye de Landévennec.

– Saint Ruelin, Botrulé (Bérulé), 28 février. Le vitrail représente un calvaire en pierre avec le Christ, la Vierge et saint Jean. Saint Ruelin fut évêque de Tréguier au VIème siècle.

– Saint Méréal, Botmélas, 4 octobre. Le vitrail représente un arbre qui porte des fruits blancs. Saint Méréal était un jeune prince de Cornouaille, dans le Finistère. Il vécut au VIème ou VIIème siècle et fut assassiné par son oncle Rivaud. Il est également patron de Fégréac et de la nouvelle paroisse d’Avessac, Fégréac, St-Nicolas, avec saint Riowen.

– Saint Davy, Pouldu, 10 juillet. Le vitrail représente un arbre portant des fruits oranges, un pommier sans doute. Saint Davy fut évêque au pays de Galles. Il vécut au VIème siècle.

– Suit un deuxième grand vitrail dédié à saint Julien l’Hospitalier. On le voit devant une église réconfortant un pauvre. A l’arrière une femme, la sienne probablement, porte le voile et une coupe dans ses mains. La tradition nous dit que le couple se consacra entièrement à soulager les pauvres, les malades et les handicapés. Le vitrail est signé YD.

Le bas de l’église

Il y avait à l’origine, une tour carrée du XIVème siècle qui servait de clocher. Elle fut démontée vers 1840 suite à un incendie.
Le nouveau clocher a été construit dans les mêmes années et restauré en pierres apparentes en 1967.
Deux grosses cloches y sont installées. Une de 250 kg et l’autre de 750 kg. Elles sont aujourd’hui électrifiées. L’abbé Le Berre qui s’inquiétait pour les jours où le courant serait coupé en avait acheté une autre au Pordor de 72 kg et l’avait faite installer dans le clocher. On la manie à la corde.
Dans le bas de l’église se trouvait autrefois le baptistère (pour le baptême des enfants). Il est aujourd’hui derrière le maître autel.
Les deux vitraux , identiques l’un à l’autre, à motif géométriques sont comme les autres de Yves Dehais et datent de 1969.

Le bas-côté nord

On retrouve à nouveau deux séries de quatre petits vitraux et deux grands.

Première série

– On commence par un grand vitrail qui représente Saint Davy, évêque au pays de Galles. Il est habillé en moine, un livre ouvert à ses pieds. Il porte la crosse des évêques et tient une colombe. Saint Davy (ou David) est l’un des fondateurs de la liturgie celtique. Sur le côté, un arbuste portant des fruits oranges rappele le petit vitrail situé dans l’autre bas-côté.
Le vitrail est signé Yves Dehais 1963.

– Les quatre petits vitraux qui suivent, représentent les frairies du nord dites frairies du marais.

-Saint Bily, Lézins, 23 juin. Le vitrail représente un arbre fleuri ou peut-être un plan de liseron. Saint Bily fut évêque de Vannes à la fin du IXème et début Xème siècle. Il fut tué par les vikings. Il avait, nous dit la tradition, des terres sur le village de Bouix près duquel était implantée la chapelle frairienne.

-Saint Riovin, la Haye, 14 août. Le vitrail représente un pont surmonté d’une croix. Il s’agit du pont de Penfao qui traverse la Vilaine. Saint Riowen est un disciple de saint Conwoïon fondateur de l’abbaye Saint Sauveur de Redon au IXème siècle. Il est avec saint Méréal, patron de la nouvelle paroisse.

-Saint Cast, Roland, 5 juillet. Le vitrail représente un poisson dans les flots. Il porte une croix. C’est là une évocation du Don qui borde la frairie. Saint Cast était un évêque irlandais qui vécut au VIème siècle.

-Saint Walay, Penhouet, 2 juillet. Le vitrail représente un chêne, évocation des bois qu’on trouve dans le secteur. Penhouet, Pen-Couet en vieux breton, veut dire « tête, extrémité du bois ». Saint walay (ou Guénolé) vécut aux Vème, VIème siècle. Il est le fondateur de l’abbaye de Landévennec.

Deuxième série

-Un premier grand vitrail  représente Saint Riowen. L’artiste l’a représenté en évêque, ce qu’il n’a jamais été. Il flotte sur son manteau, porté par deux anges. Le vitrail est signé Yves Dehais

-Les quatre petits vitraux qui suivent près du chœur, à l’honneur, représentent les quatre frairies de Saint-Nicolas de Redon, ancienne trève d’Avessac. Les vitraux, ici, n’évoquent plus un aspect des frairies, mais les saints eux mêmes.

-Saint Joseph, la Provotais, 19 mars. Signé YD. Le vitrail représente un lys, fleur qui symbolise souvent Saint Joseph, époux de la Vierge Marie

-Sainte Anne, Rotz, 26 juillet. Le vitrail représente un livre fermé portant une croix sur sa couverture. Sainte Anne est souvent évoquée enseignant sa fille Marie mère du Christ.

-Saint Côme et Saint Damien, Cassignac, 27 septembre. Le vitrail représente, en croix, un sabre pour la décapitation et une palme pour le martyr. Saints Côme et Damien, du IIIème siècle, étaient frères jumeaux, inséparables, médecins de profession. Ils sont morts décapités.

-Saint Nicolas, Saint Nicolas, 5 décembre. Le vitrail représente trois petits enfants dans un baril. Il rappelle la légende du bon Saint Nicolas, évêque de Myre, en Anatolie (Turquie) au IVème siècle.

Le transept nord ou chapelle de la Vierge

On l’appelle aussi chapelle du Pordor, puisque attitrée aux seigneurs de la paroisse.

Elle a gardé l’aspect qu’elle avait au XVème siècle quand furent placées les armes de la Châtaigneraie et celles des Saint-Gilles. Le blason des La Châtaigneraie est ici une variante du blason habituel, d’azur à trois croix d’argent.
A chaque angle un angelot polychrome porte un blason: deux, à fleur de lys sont pour les Saint-Gilles, et deux autres, avec des croix sont les La Châtaigneraie.
En clef de voûte, l’association des deux en un seul, entouré d’une couronne d’épines et porté par quatre angelots. Nous n’avons pas d’interprétation pour les visages déformés situés au dessus.                                        Angelot portant blason des Saint Gilles

L’ensemble nous rappelle l’alliance entre les deux puissantes familles d’Avessac par le mariage, au XVème siècle, de Jean de la Châtaigneraie avec Marie de Saint-Gilles, fille des seigneurs du Pordor.

L’autel date du XVIIIème siècle, comme celui de la chapelle saint Joseph.

La statuaire placée dans la niche est une évocation du rosaire ou prière du chapelet: la vierge Marie en confie un à Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne, propagateurs de cette prière au XIIIème et XIVème siècle. L’ensemble fut offert par la famille de Goulaine.

Le grand vitrail représente la Vierge Marie entourée par Dieu le père, son fils Jésus Christ et le Saint-Esprit symbolisé par une colombe. Est inscrit : « Toutes / les générations me proclameront bien heureuse ». L’œuvre est signée Y. Deshais 1960.

Sous le vitrail fut découvert vers 1960, prise dans la maçonnerie, une pierre ouvragée servant probablement de support à l’origine et qui daterait du XVIème siècle, au temps de la Contre-réforme catholique face au protestantisme. Elle évoquerait le Verbe de Dieu qui se fait chair. Entre les dents apparaît la langue, symbole de la parole.
– De part et d’autre de l’autel sont placés deux reliquaires : à droite, un reliquaire en forme de buste. Il s’agit de Saint Pierre. Il renferme des reliques de ce saint. On lit « St Pétri Ap ».

A gauche un autre reliquaire qui renferme six petites reliques : trois parcelles des tombeaux de la Vierge, de Sainte Anne et de Sainte Marguerite-Marie, et trois petites reliques de Saint François de Sales, Sainte Thérèse d’Avila e Saint Hermeland.

A l’extérieur

A voir en sortant de l’église par la porte du nord au pied du bâtiment, un sarcophage. Il a été découvert vers 1840 près de l’église, lors de son agrandissement. Il est en granit, comme d’autres sarcophages sur le secteur, et de forme trapézoïdale avec un côté à deux angles droits.
On le date généralement du IXème siècle, comme peut d’ailleurs le laisser supposer sa forme. Cependant, l’absence d’autres indices nous appelle à la prudence.

Sources

– A propos de l’ancien cimetière: « La Loire-Atlantique des origines à nos jours » (Ed. Borderousse, 1985, page 150) et « Derval dans l’histoire de Bretagne » ( Ed. De l’association de sauvegarde de la tour St Clair, 1992, pages 150 et 151).

– « Les Mémoires d’un maire de Campagne, 1935-1959 » de Charley Roy.

– « Racontez nous Avessac » par L’Abbé Joseph Le Berre, Ed. Mairie d’Avessac, 1999.

– « Le Patrimoine Religieux d’Avessac » par l’Abbé Joseph Le Berre, Ed. Mairie d’Avessac, 2004.