La Châtaigneraie, histoire d’un château disparu

Joseph Desmars, dans son « Guide du voyageur sur Redon et ses environs », publié en 1869, écrit: «« Un autre point intéressant, était, dans ses bois et sur le bord de son étang desséché aujourd’hui, le château de la Châtaigneraie, appartenant au duc de Lorges, avec haute, basse et moyenne justice. De ce château de la Renaissance, il ne reste plus que quelques ruines, un vieux corps de logis où l’on retrouve encore les débris d’un joli carrelage en terre cuite, et quelques fenêtres surmontées d’un fronton semi-circulaire, qu’on ne visitera pas cependant sans intérêt…. »

Le château qu’il décrit ne peut être celui qu’on connaît aujourd’hui, construit vers 1895 par Charles Roy.

Blason de la Châtaigneraie (armorial de Bretagne/Courcy)

 

Partons à la découverte des lieux….. En remontant le chemin de la « croix verte », rue de Plessé, érigée en 1920 en action de grâce pour le retour de la guerre des quatre fils Roy, on aperçoit à la sortie des bois, sur la droite, le château actuel. Mais c’est vers la ferme et la « petite Châtaigneraie », qu’on appelle aussi parfois « vieille Châtaigneraie », qu’il faut diriger nos pas. Rien ne laisse à priori présager ici, qu’autrefois, se soit élevé un château. Le pavillon, qui rappelle l’actuel, date de 1885 comme l’indique une inscription à l’angle nord du bâtiment. Et pourtant, en s’approchant, on découvre plusieurs indices qui ne laissent aucun doute sur l’existence passée d’une belle demeure en cet endroit.
Tout d’abord, sur la façade nord de l’actuelle étable et son annexe, l’encadrement en tuffeau d’une porte bouchée, de style classique, qu’on peut dater du XVIIème siècle, et deux fenêtres, bouchées également, de la même époque. Celle de gauche prend sur l’encadrement d’une petite fenêtre plus ancienne datant de la fin du XVème, début XVIème siècle.

On voit encore de part et d’autre de la porte, deux ouvertures au ras du sol. L’une est bouchée, l’autre donne sur une ancienne cave voûtée, inondée presque toute l’année. Contournant le pavillon, on aperçoit sur le pignon d’un vieux bâtiment, servant aujourd’hui de garage, les traces d’un ancien escalier en pierre. Tout indique que ce bâtiment possédait à l’origine au moins un niveau supplémentaire. La façade ouest, qui donne sur la cour de la ferme, conservée essentiellement sur le niveau du rez-de-chaussée, semble avoir gardé son aspect ancien.

On y voit encore la trace d’une porte basse en arc de cercle qui date peut être d’un premier manoir et une ouverture plus récente, mais également bouchée, correspondant de toute évidence à un usage agricole. L’autre façade, à l’est, très remaniée à la fin du XIXème siècle, ou au début XXème, pour faire des communs, n’apporte plus aucune information. Les contre-forts sont récents et soutiennent le mur qui menaçait sans doute de s’écrouler. En montant à l’étage on découvre un vieux carrelage en petites tomettes de 10 cm sur 10 cm et, donnant sur le pignon précédemment cité, les traces d’une porte en tuffeau datant comme la première du XVIIème siècle. C’est donc bien là qu’était autrefois l’ancien château.

Le cadastre de 1844, conservé à la mairie d’Avessac, nous renseigne très précisément sur l’implantation du château au sol. Il est cependant déjà en ruine, pour une part importante, à l’époque. On note par ailleurs qu’un ensemble de murs forme enceinte autour des terrains qui correspondent à peu près aux prairies qui entourent aujourd’hui les différents bâtiments. On en voit encore aujourd’hui quelques vestiges. Là où se trouve l’actuel château, semble être à l’époque un verger.

On devine aussi, portant le numéro 621, ce qui semble avoir été une pièce d’eau. La relecture du descriptif fait par Joseph Desmars ne laisse aucun doute. Il s’agit bien là d’un étang desséché dont les eaux autrefois étaient retenues par des talus. On en devine encore la trace aujourd’hui par les mouvements du terrain. C’est bien là que se trouvait l’étang au bord duquel était le château. Il ne peut s’agir en effet de l’actuel, situé beaucoup plus loin et qui n’existe pas à l’époque.

La seigneurie, ses origines, son importance

Les premiers seigneurs connus de la Châtaigneraie, ou plus exactement Chasteigneraye, était d’une branche issue d’une puissante famille poitevine du même nom. Ils étaient seigneurs également de Lesnérac, en Guérande, et de Kérion, en Marzan, où leur présence est notifiée aux montres de 1426 et 1536. Leur blason était d’azur à trois croix d’argent engrêlées de sable. La seigneurie de la Châtaigneraie, l’une des trois plus importantes d’Avessac, avait droit de haute, moyenne et basse justice sur ses sujets. Ce qui concrètement représentait un pouvoir important allant jusqu’à l’application de la peine de mort. La Châtaigneraie n’a cependant, comme le Pordor, jamais eu aucun titre. Elle relevait féodalement de Fresnay, seigneurie paroissiale de Plessé qui sera érigée, elle, en baronnie en 1440. L’étendue territoriale de son pouvoir nous est encore mal connue. Nous savons tout au plus que la seigneurie de la Châtaigneraie s’étendait jusqu’au sud de l’actuelle commune, englobant des villages comme le Pouldu, la Hunaudière et la Villa des Bois. L’étude de certains documents conservés à la mairie ou à la paroisse devrait nous aider à mieux approfondir ce sujet.

Histoire des premiers seigneurs

De même, nous n’avons sur l’histoire familiale des premiers seigneurs que peu de renseignements. En 1450 Jean de la Chasteigneraye épouse Marie de Saint-Gilles, fille de Jehan de Saint-Gilles, seigneur du Podor, et d’Isabeau de Lévigné. C’est là une première alliance entre les deux maisons. L’église d’Avessac en garde encore aujourd’hui le souvenir dans la chapelle à la sainte Vierge, près de la sacristie. Quatre angelots polychromes, aux quatre coins du transept portent pour deux les armes de la Châtaigneraie et pour les deux autres les armes des Saint-Gilles. Au plafond également se retrouvent associés, en un seul, les blasons des deux familles. Un autre mariage, a semble-t-il uni en 1499, Tiphaine de la Chasteigneraye et Jean du Hindreuff, de Caden dans le Morbihan. Près de cinq siècles plus tard, en 1956, René Provost, du même Hindreuff, prendra lui aussi pour épouse une
fille de la Châtaigneraie, Marie Roy.

Eglise d’Avessac: angelot portant le blason de la Châtaigneraie

 

Lors des guerres de religion à la fin du XVIème siècle, la famille de la Châtaigneraie prend fait et cause pour la Réforme. On raconte alors que les protestants du secteur venaient se mettre à l’abri dans « les souterrains de la Châtaigneraie ». De là naîtra une légende qui fait aller un passage secret sous terre de la Châtaigneraie au Pordor, et de là même, à l’abbaye Saint-Sauveur. Certains disent l’avoir vu, mais jamais personne n’en a fait le trajet d’un bout à l’autre. S’agissait-il sans doute plus raisonnablement d’anciennes caves dont  une partie existe encore.

 

                                                                 Blason des St Gilles

Les « Butault », seigneurs de la Châtaigneraie

Au début du XVIIème siècle, Renée de la Châtaigneraie, dernière représentant du nom, épouse Jean Butault et transmet ainsi la seigneurie à cette nouvelle famille. Celle-ci était semble-t-il originaire de Merdrignac dans les Côtes d’Armor.

Perrot Butault s’y dit noble en 1429 lors de la réformation. Les paroissiens lui en contestent le droit. La famille est encore présente à Merdrignac lors des « montres » de 1479 et 1513. Les Butault deviennent plus tard, vers 1550, seigneurs de Marzan, dans le Morbihan. Ils finissent par rattacher le nom de cette paroisse à leur propre patronyme. Leur blason est d’argent à la face de gueules, accompagnée de trois trèfles de sinople. Jacques, fils de Jean Butault et de Renée de la Chasteigneraye est celui qui probablement transforme l’ancien manoir en château de style classique. Les travaux semblent importants puisqu’on relève apparemment le niveau des étages, comme le laisse à penser la trace des 2 fenêtres, d’époques différentes, prises l’une dans l’autre.

L’objectif de ces travaux semble évident: donner à la Châtaigneraie la splendeur qu’elle n’a pas jusqu’alors. Les encadrements de portes en tuffeau réemployés au Pordor et qui viennent de la Châtaigneraie, donnent une idée de l’importance de la décoration dans ce nouveau château. Il est évident également que si de tels travaux sont engagés, c’est aussi pour y vivre au moins une partie de l’année.

Quel était l’aspect général du château?  Il nous faut l’imaginer, essentiellement en s’appuyant sur le cadastre de 1844, sur quelques indices qui existent encore sur place, et sur trois dessins et deux photos très partielles réalisés à la fin du XIXème siècle.

Le vieux logis de la Châtaigneraie, fin XIXème.

 

En arrivant du bourg par le chemin qui va d’Avessac à Plessé, et qui existe encore en partie dans les bois, on arrivait sur une sorte de grande esplanade, au pied d’un mur d’enceinte, au sud du château. Un porche, probablement, ouvrait sur la basse- cour, avec sur la gauche ce qui était apparemment un four à pain avec sa boulangerie et sur la droite une tour, peut-être un colombier. Les bâtiments, très austères de ce côté ci, occupaient tout le fond de la cour, avec un retour plus imposant sur la droite. C’est le côté domestique, agricole, du château. C’est là que sont reçus les visiteurs et restent ceux qui ne sont pas admis plus loin, c’est là aussi que vaquent à leurs occupations les domestiques attachés à l’entretien des terres et des bêtes. A gauche, tout au bout des communs se trouvait peut être la chapelle du château.

L’autre façade, au nord et à l’est, de style classique, présentait un aspect plus ordonné et plus agréable aussi. Le long de l’étang, au nord, se trouvaient les communs, avec un seul étage sous toiture et deux ou trois fenêtres en façade. Une belle porte en tuffeau, qui existe toujours, de style classique, au sommet d’un perron de trois ou quatre marches, marquait la limite d’avec la partie habitée du même bâtiment. A l’est, le château s’élevait sur trois niveaux: un rez- de-chaussée sur cave, le premier étage et un second sous toiture.

Les pièces devaient y être spacieuses et bien éclairées. Un escalier intérieur en pierre, à pente douce, desservait celles situées aux étages. Au delà de l’étang et des pelouses courait un mur d’enceinte. A l’ouest, enclos de murs également, un grand terrain servait apparemment de verger et de jardin potager destiné à l’approvisionnement du château. Au delà des murs d’enceinte, enfin, les bois.

                                                           La Châtaigneraie, fin XIXème.

L’abandon du château par les seigneurs

La Châtaigneraie, cependant, malgré ces travaux, manque probablement encore de ce prestige dont bénéficie la seigneurie voisine du Pordor. L’affaire du coq sur la toiture du clocher d’Avessac, relatée par Laurent Cario dans son ouvrage sur le Pordor en rend compte. Car ce sont bien les seigneurs de ce château voisin, cousins éloignés, que l’on considère comme « fondateurs » de la paroisse d’Avessac. Ce titre là manque aux détenteurs de la Châtaigneraie, même si par ailleurs, Marzan ayant été élevé à la dignité de comté, les Butault sont à présent comtes du dit lieu. Gilles, fils de Jacques est le premier à en porter le titre. C’est alors que l’occasion lui est offerte d’accroître sa position et de régler définitivement en sa faveur le différend qui oppose les deux seigneuries. Judith Françoise Louise Le Breton de Villandry met en vente sa seigneurie du Pordor et Gilles Butault, premier comte de Marzan et seigneur de la Châtaigneraie se décide à l’acquérir. C’est chose faite en 1683. Il quitte la Châtaigneraie, rénovée, agrandie et embellie par son propre père, et s’installe au Pordor. L’important c’est qu’il soit à présent « fondateur » de la paroisse et que nul ne peut lui contester ce titre.

Une seigneurie sans seigneur

Qu’elle perde ses seigneurs, soit annexée à une autre, une seigneurie n’en demeure pas moins une seigneurie. Elle reste une terre noble. C’est le propre de la féodalité que d’ inscrire les faits dans la permanence.

Il existe sur Avessac bien d’autres seigneuries qui continuent, au XVIIIème siècle d’être citées comme telles, bien que depuis longtemps annexées. Trélican, Gavressac ou Treignac sont des exemples. La Châtaigneraie reste donc une puissante seigneurie à laquelle restent attachés des droits. Dans les actes notariaux, les seigneurs du Pordor sont toujours cités comme étant également seigneurs de la Châtaigneraie, quelque soit le sujet traité.

Le château devient alors la résidence de ceux qui gèrent la seigneurie. En 1764, Joseph François Claude Marie Corvaisier devient fermier général pour les seigneuries du Pordor et de la Châtaigneraie. Laurent Cario nous apprend alors qu’il vient demeurer ici et qu’il s’y trouve encore en 1773. Cette même année, Joseph Mahé s’y installe à son tour. Il vient d’épouser Marie-Bonne Pasquier, fille de Joseph Guillaume Pasquier de la Courtoisie à qui il succède comme procureur fiscal pour les seigneuries du Pordor et de la Châtaigneraie. De son mariage, Joseph Mahé aura dix enfants. Il est en 1781 toujours demeurant à la Châtaigneraie. Il sera plus tard maire d’Avessac et c’est lui qui le 11 prairial de l’an II s’interpose pour empêcher les volontaires de Redon de tout saccager dans l’église.

Au Pordor, les détenteurs de la seigneurie se suivent. A Gilles Butault de Marzan succède son fils Jacques Julien Joseph, et à ce dernier, sa fille Marie Marguerite Reine. Celle-ci épouse en 1737 Louis de Durfort, duc de Lorges. Elle vend, en 1773, ses seigneuries du Pordor et de la Châtaigneraie à Guillaume de Mauger qui revient des îles après avoir fait fortune. C’est lui qui est en place lorsqu’ éclate la Révolution.

Un simple bien foncier

La famille de Mauger, ruinée par la Révolution, se voit, en 1821, dans l’obligation de vendre ses terres et sa propriété du Pordor. Peu de chose ne distingue alors, à présent, la Châtaigneraie de l’ensemble. Un bilan des récoltes, fait en 1820, liste parmi les autres dépendances du Pordor la « métairie du château de la Châtaigneraie ». Avec ses 10 hectares 44 de terres agricoles, elle semble d’ailleurs peu rentable au regard de celui qui établit le rapport. Celui-ci note: « il y a beaucoup à améliorer ». Les bois en revanche semblent importants et d’un bon rapport.

C’est François Sallentin, riche négociant nantais, qui rachète, en 1821, le Pordor et les terres qui en dépendent. A sa mort, en 1833, Hyppolite, son fils en hérite. Celui-ci, à son tour, meurt, encore jeune, à 47 ans, en 1847. La Châtaigneraie n’a plus alors la splendeur du temps passé. Une partie du château, la plus importante, est en ruine, et l’étang, qui autrefois agrémentait le site, est à présent asséché. Il faut dire que Sallentin fils n’a pas eu de meilleure idée que d’utiliser le château de la Châtaigneraie comme carrière de pierres pour agrandir celui du Pordor. Il utilise notamment les plus belles pour embellir le pavillon nord qu’il a entrepris de construire.

A sa mort, Marie-Virginie, sa fille, hérite du domaine. Celle-ci épouse, en 1849, le comte Arthur de Goulaine. La Châtaigneraie fait alors encore partie de l’ensemble. C’est là que se perd la trace des propriétaires de l’ancien château. Celui-ci appartient-il encore au comte et à la comtesse de Goulaine quand ils vendent le Pordor à Monsieur Couëtoux, marchand de bien, notable de Redon, en 1879?

Ce que nous savons en revanche, c’est que la Châtaigneraie et ses terres appartiennent, en 1885, à une nouvelle famille, celle des Roy. La tradition orale nous dit qu’un notaire de Rouans, entre Paimboeuf et Nantes, en dette avec une certaine Marie-Lucie Massion, épouse du capitaine de frégate Léon Roy, lui donne pour l’épurer des terres qu’il possède sur Avessac. A savoir: la Châtaigneraie, le Moulin du même nom, Rublard et le Bois- Madame.

Fin d’une histoire et début d’une autre

Marie-Lucie Roy semble très vite s’attacher à cette nouvelle terre de la Châtaigneraie. Le site n’est pas sans intérêt et ce qui reste du château conserve un certain caractère qui rappelle la noble histoire des lieux. Elle entreprend de construire, à l’endroit même où était autrefois la partie principale du château. Elle confit le projet à son fils aîné Lucien, jeune architecte, qu’elle souhaite sans doute encourager. Léon Roy, son mari, ne verra jamais l’achèvement des travaux. Il meurt le 26 mai 1885 à l’âge de 75 ans. Elle n’en a que 58. Le pavillon que Lucien réalise et qui s’élève aujourd’hui près de la ferme possède un réel caractère. Il faut notamment remarquer les bas-reliefs qui l’ornent. L’un représente une chauve-souris, avec inscrite, la date de construction, et la signature « Roy », de l’architecte, et l’autre, une branche de châtaignier, comme un rappel du lieu.

1885: Construction de la petite Châtaigneraie

Quelques dix années plus tard, entre 1894 et 1896, Charles Roy, quatrième et dernier fils de Marie-Lucie, fait construire, avec sa femme Madeleine La Giraudais, l’actuel château de la Châtaigneraie, à l’écart de l’ancien. Une nouvelle histoire commence. Du vieux château reste alors ce qu’on appelle le vieux logis, occupé par les fermiers.

Vers 1930, Charley Roy, fils de Charles, le fait voir à monsieur Joessel, architecte-syndic qui le considère comme dangereux. L’actuelle maison de la ferme est alors construite pour loger les fermiers et le vieux logis est abandonné. Il est définitivement démoli en 1969 pour créer un passage.

Bibliographie

• « Le chartrier de la seigneurie du Pordor, XIVème-XIXème siècle », A. Labarthe-Laplacette, Bulletin de la Sté. Archéologique et Historique de Nantes, 2002, Tome 137.

• « Le Pordor, sept siècles d’histoires », Laurent Cario, Ed. Association Les Amis du Pordor, 2005.

• « Redon et ses environs, guide du voyageur », Joseph Desmars, 1869, réédition de 1994, Imprimerie Noblet.

• « Nobiliaire et Armorial de Bretagne », Pol Potier de Courcy, Réédition Le Floch, 1976.

• « Racontez nous Avessac », Abbé Joseph Leberre, Ed. Mairie d’Avessac, 1999.

• « Etude du Fonds Ricordel, Avessac au XVIIIème siècle vu à travers quelques documents d’époque », H. du Plessis, Edité à compte d’auteur, 2005.

Autres sources

• Archives de la mairie d’Avessac liées au Pordor.

• Archives de l’ancienne paroisse d’Avessac.

• Documents familiaux.